Copopo : assainissement écologique collectif pour les particuliers

Copopo est né en 2021 dans le cadre du Projet de Fin d’Etudes (PFE) d’Agathe Ménage, aujourd’hui diplômée de Grenoble INP – Ense3, UGA et ex-employée au sein de la Chaire HOPE de la Fondation INP.

La jeune diplômée a proposé à l’association Low-tech Lab Grenoble d’étudier la mise en place d’un assainissement écologique collectif basé sur l’usage des toilettes sèches dans l’habitat à Grenoble.
Ce projet est co-porté par Hugo Jonvel, étudiant tout comme Agathe le fut de la filière PISTE (Pour une Ingénierie Sobre Techno et Eco-responsable) ouvert à tous les élèves de Grenoble INP – UGA.

Durant 6 mois, elle et il ont étudié le dimensionnement de l’expérimentation et sa budgétisation, ont réalisé l’étude d’impact environnemental. Ils ont également mobilisé des partenaires locaux pour assurer chaque étape du service et rencontré différents services de Grenoble Alpes Métropole.

Ce projet a été récompensé par le prix du meilleur PFE de Grenoble INP – Ense3 - UGA.

Les enjeux environnementaux de l’assainissement écologique

Les nutriments ingérés lors de notre alimentation se retrouvent en partie dans nos excretas. Essentiels en agriculture pour assurer une bonne fertilisation des plantes, ces excretas sont également une source de pollution pour les milieux aquatiques. Dans certains territoires, cette pollution s’écoule jusqu’au littoral et peut provoquer le phénomène bien connu des algues vertes.

Copopo propose ainsi de sortir du système d’assainissement actuel qui rejette un taux trop élevé de nutriments dans les cours d’eau au profit de la valorisation de ce compost en agriculture.

La solution que ces deux jeunes souhaitent développer est donc un assainissement écologique collectif pour les particuliers : elle comprend la fabrication et l’installation de toilettes sèches puis la gestion et la valorisation des sous-produits de celles-ci (urine, matières fécales et sciure/copeaux de bois). Actuellement une expérimentation est menée sur le territoire grenoblois à moyenne échelle (50 foyers).