Valérie Perrier, nouvelle Vice-présidente du Conseil Scientifique

Valérie Perrier a été élue Vice-présidente du Conseil Scientifique de Grenoble INP le 13 février 2020, succédant ainsi à Frédéric Dufour. Cette élection est la suite logique d’un parcours impliqué dans la vie politique de l’établissement depuis des années.
Son agrégation de mathématiques (ENS Saint Cloud) en poche, Valérie Perrier enchaîne sur un doctorat en analyse numérique à l’ONERA. Elle devient maître de conférences en mathématiques appliquées, puis professeur à l’université Paris Nord. Elle est recrutée en mutation à Grenoble INP - Ensimag en 1999. Membre du Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK*), spécialisée dans les mathématiques appliquées, ses travaux sur la méthode des ondelettes pour la simulation numérique lui ont valu de recevoir en 2003 le prix Blaise Pascal de la Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles (SMAI), décerné par l'Académie des sciences.

Avant d'être élue VP du Conseil Scientifique de Grenoble INP, elle avait été nommée directrice scientifique pour les sciences du numérique en 2016, et avait effectué deux mandats au conseil scientifique de Grenoble INP de 2002 à 2007 et de 2012 à 2016, ainsi qu’un mandat de chargée de mission du secteur Mathématiques-Informatique à la mission scientifique de Grenoble INP. Elle est membre élue au sein du pôle de recherche MSTIC et a occupé la fonction de directrice adjointe du LJK jusqu’à fin 2019.
 

De nouveaux défis à relever


A peine arrivée à la présidence de Grenoble INP, Valérie Perrier aborde sa nouvelle mission avec enthousiasme. « Nous entrons dans une période captivante de l’évolution de l’établissement, car la construction d’une grande université est un challenge ambitieux. »
Au niveau de la recherche, les enjeux se situent à différents niveaux. En interne d’abord, il s’agit de réussir à intégrer la recherche en innovation et en management dans le giron de l’établissement. « Nous allons développer les thèses en cotutelle entre les laboratoires, et faire communiquer les chercheurs entre eux sur des projets communs. »

A l’externe ensuite, Grenoble INP doit, en tant qu’institut d’ingénierie et de management de l’Université Grenoble Alpes (UGA), être le fer de lance de la recherche dans ces thématiques au niveau du site. « En tant que vice-présidente recherche de Grenoble INP, je participe également à l’élaboration de la stratégie de la recherche de l’UGA. Le défi à relever est d’y parvenir tout en conservant notre identité, et ensuite d’y faire adhérer tous les laboratoires de recherche entrant dans notre périmètre. » Une mission transversale de coordination de la recherche en ingénierie au sein de la nouvelle université a par ailleurs été confiée à Valérie Perrier, qui a été nommée chargée de mission pour la recherche en ingénierie au sein de l’UGA.

A l’international enfin, d’autres enjeux pour la recherche sont à relever, dont une université européenne qui vient d’être labélisée, UNITE!, grâce au travail de l’équipe des Relations Internationales précédente. Pour l’heure basée sur un réseau de formations, elle offre des possibilités d’échange aux étudiants et devra proposer un diplôme européen. Un appel d’offres va être lancé pour étendre cette logique de réseau à la formation doctorale et la recherche. Quelques thèmes de collaboration privilégiés ont déjà été identifiés, tels que l’énergie, l’intelligence artificielle et l’industrie 4.0.
D’autres défis sont à relever, comme resserrer le lien formation-recherche ou œuvrer pour engager notre recherche dans une démarche de développement durable et responsabilité sociétale.

La nouvelle vice-présidente du Conseil Scientifique pourra bien entendu s’appuyer dans ses nouvelles fonctions sur les autres membres de l’équipe présidence de Grenoble INP, en particulier Gaëlle Calvary, vice-présidente Valorisation et Entreprises, Pierre-Lemaître-Auger, vice-président des relations internationales, Christine Chirat, vice-présidente du CEVU, et Isabella Zin, vice-présidente développement durable et responsabilité sociétale.

*LJK : Laboratoire Jean Kuntzmann ( CNRS / Grenoble INP / Inria / UGA)