Les diplômés de Grenoble INP tirent leur épingle du jeu dans un contexte défavorable

Les diplômés de Grenoble INP tirent leur épingle du jeu dans un contexte défavorable

Malgré la crise et la stagnation des offres d’emploi des cadres, les diplômés des grandes écoles s’en sortent plutôt bien. C’est tout particulièrement vrai pour les diplômés de Grenoble INP : malgré un léger recul par rapport aux deux précédentes années, le taux d’insertion reste satisfaisant et retrouve le niveau de celui observé pour la promotion 2009.

Le taux net d’emploi des jeunes diplômés de Grenoble INP 2013, qui correspond à la proportion de diplômés en activité professionnelle, est de 83%.


Ce chiffre, bien que légèrement en dessous de ceux des années précédentes, reste cependant supérieur de 3 points à celui observé pour l’ensemble des écoles d’ingénieurs de France.

Ces résultats s’expliquent en partie par le fait que les jeunes ingénieurs, et en particulier ceux de Grenoble INP, se positionnent fréquemment sur des fonctions de R&D, dans des secteurs industriels évoluant favorablement, ou dans le secteur des technologies de l’information et des systèmes numériques.
Les secteurs privilégiés par les jeunes diplômés de Grenoble INP sont notamment l’énergie (27%), les technologies de l’information et de la communication (16%), et l’aéronautique et l’automobile (16%).
Plus de la moitié travaille dans des grands groupes de plus de 2000 salariés, et seuls 9% intègrent des petites entreprises de moins de 9 salariés.

Sur l’ensemble de la promotion 2013, 62% (contre 66% en 2012) des diplômés de Grenoble INP ont une activité professionnelle six mois après leur sortie de l’école (dont les contrats Cifre (Convention industrielles de Formations par la Recherche)), 20% sont en poursuite d’études  (dont 13% de thèses, contre 7,5% en moyenne dans les écoles d’ingénieurs), et 13% en recherche d’emploi (10% en 2012). Près de la moitié d’entre eux a signé un premier contrat de travail avant la fin de la formation.

Parmi les jeunes ingénieurs de Grenoble INP en activité, 80% sont en CDI (soit un point de plus qu’en 2012). Leur rémunération brute annuelle moyenne est de 35 583 euros, et reste légèrement plus élevée que celle constatée dans les autres écoles d’ingénieurs cette année.
Enfin, les ingénieurs de Grenoble INP sont cette année presque autant à décrocher leur premier emploi en Rhône-Alpes (30%) qu’en région parisienne (34%).