Christine Chirat, nouvelle Vice-présidente du CEVU de Grenoble INP

Christine Chirat a été élue Vice-présidente Formation et du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire de Grenoble INP.
Après son diplôme d’ingénieur de Grenoble INP – Pagora (EFPG) obtenu en 1991, Christine Chirat a poursuivi par une thèse financée par un consortium d’industriels dont l’Air Liquide et Degrémontsur les procédés propres de purification de la cellulose (qui lui a valu le prix de thèse de Grenoble INP en 1994), puis un post-doctorat dans un grand groupe papetier américain.

Elle revient à Grenoble en 1995, sur un poste de recherche appliquée au Centre Technique du Papier, où elle est responsable d’une équipe jusqu’en 2001. En 2001, elle rentre à l’Agefpi, la partie privée de Grenoble INP - Pagora, pour s’occuper de valorisation de la recherche, enseigner et faire de la recherche. En 2008, elle devient maître de conférences dans cette école pour ydévelopper l’enseignement et la recherche en bioraffinerie, qui porte sur les procédés de fractionnement de la biomasse végétale pour produire des bioproduits des biocarburants et des matériaux bio-sourcés pourremplacer les produits issus des ressources fossiles.

Dès 2008, elle prend des responsabilités au service du collectif en étant responsable des stages des étudiants de 1re et 2e année de Pagora, et est élue au conseil de cette école, puis en 2013 elle devient responsable d’une des trois équipes de recherche du LGP2 (l’équipe Biorafinerie : Chimie et Eco-procédés). En 2015, elle est élue au conseil du pôle PEM (Physique, Ingénierie, Matériaux), au Conseil scientifique de Grenoble INP et au Conseil Académique de la ComUE. En 2018, elle devient Professeur des Universités. Pierre Bénech lui propose de prendre la direction exécutive du volet Formation de l’IDEX de l’Université Grenoble Alpes, porté par Grenoble INP. « Cette fonction m’a permis d’apprendre à connaitre l’écosystème grenoblois, ce qui, à l’heure de l’université intégrée est très important, explique-t-elle. Mon élection en tant que VP CEVU de Grenoble INP était finalement la suite logique de mon parcours. »
 

Nouvelle fonction, nouveaux défis


Le principal défi de Christine Chirat dans sa nouvelle fonction, sera de réussir l’arrivée au sein de l’institut de Polytech Grenoble et de Grenoble IAE au niveau de la formation, et de gérer le passage de 5500 à 9000 étudiants. « Il faut réussir l’intégration des nouveaux étudiants à tous les niveaux, notamment administrative, mais également au niveau de la formation proprement dite. Nous envisageons de renforcer les synergies existantes et d’en créer d’autres, avec ces deux nouvelles écoles, ajoute la nouvelle VP. Par exemple, il existait déjà des possibilités pour les futurs ingénieurs de suivre des cours à Grenoble IAE. Il faudrait faire en sorte que l’inverse soit également possible. » Côté vie étudiante, elle entend faire en sorte que les nouveaux soient bien accueillis. Pour l’aider dans cette tâche, Christine Chirat travaillera avec une VP adjointe Vie Etudiante, Armelle Farastier de Grenoble IAE. « Même en devenant un unique institut regroupant ingénierie et management, nous pouvons très bien chacun garder nos identités, conserver nos réseaux propres et continuer de fonctionner comme une fédération. Nous pourrons par exemple mutualiser des enseignements, monter des projets communs entre élèves ingénieurs et élève managers, imaginer des parcours transverses… les idées ne manquent pas ! Le tout est d’être à l’écoute des besoins et des volontés de chacun, pour impulser des projets collectifs concertés. »

La nouvelle VP CEVU veillera en outre à renforcer les liens entre formation et recherche en travaillant avec Valérie Perrier VP CS, afin par exemple que tous les étudiants aient un aperçu du monde de la recherche durant leur formation, « même ceux qui ne souhaitent pas se lancer dans un doctorat. » Parallèlement, en collaboration avec le VP RI (Pierre Lemaître Augier), elle entend renforcer les échanges internationaux et augmenter le pourcentage d’étudiants étrangers dans nos formations, tout en continuant à inciter nos étudiants à faire une partie de leur cursus à l’étranger.

Enfin, il faudra réussir l’intégration de l’établissement au sein de l’Université Grenoble Alpes. « Si l’IDEX est pérennisé, nous continuerons à avoir un rôle moteur au sein de UGA, comme nous l’avons été pendant 4 ans en tant que porteur du volet formation. »