Make sense 4 future : 4 jeunes engagés pour les générations futures

Ils sont 4 élèves du Groupe INP* : 3 de Grenoble INP – Ense³, UGA et une étudiante de Toulouse INP - ENSAT et se sont rencontrés à La Prépa des INP à Toulouse et au sein de l’école grenobloise. Ils se sont engagés, en mars dernier, pour un tour de 4 mois des collèges et lycées européens afin de sensibiliser « la nouvelle génération » aux enjeux des énergies et du changement climatique. Ils se déplacent essentiellement en train et transports collectifs ; un autre objectif de ce projet itinérant étant de montrer que l’on peut voyager avec un bilan carbone réduit.

Un projet mûri durant une année


Les 4 élèves ingénieurs ont muri ce projet depuis plus d’un an : « Dans le cadre d’un projet de césure, nous voulions voyager, avec un bas bilan carbone, et faire quelque chose qui nous tient à cœur durant ce voyage ; nous avions entendu parler de l’association Talent for future. »

Cette association vise à sensibiliser les jeunes aux notions enjeux énergétiques du réchauffement climatique et développement durable dans les écoles françaises internationales « aux 4 coins du monde ». « Ce qui nous a plu, c’est d’agir sur les jeunes générations qui auraient sûrement plus d’impact à l’avenir sur le monde de demain. Agir à notre échelle, sensibiliser les acteurs de demain, c’est pour nous une des solutions pour agir face au changement climatique et ajouter notre pierre à l’édifice. »


Un départ maintenu malgré la crise sanitaire


MS4F Après 2 interventions dans des écoles françaises début mars, ils sont partis le 8 mars. Le périple a débuté par une intervention le 18 mars à Ljubljana (Slovénie) pour ensuite se poursuivre à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine), Pristina (Kosovo), Skopje (Macédoine du Nord), Istanbul (Turquie), Athènes (Grèce). Le projet devrait se terminer à Naples, en Italie, le 14 juin.

« Avec la Covid-19, nous devons changer constamment notre itinéraire ! Nous avons déjà dû le modifier pour éviter l’Europe du Nord où les pays sont « rouges » et du coup dévier sur la Macédoine du Nord. A Sarajevo, nous sommes intervenus en distanciel. Cela s’est très bien passé mais les échanges sont quand même plus riches en présentiel !

Avec la crise sanitaire, il est parfois compliqué de joindre les lycées. Parfois, comme à Ljubljana, nous nous sommes présentés directement et avons pu intervenir, après un test antigénique, bien entendu.
»


Un accueil enthousiaste et la constitution d’un réseau


« Les petits sont très contents, cela les change de leur routine. Nous faisons des cours, des jeux, des activités et les jeunes s’identifient facilement à nous. Même les professeurs nous réservent un super accueil : les élèves n’ont pas la même écoute avec nous qu’avec eux. »

MS4F  « Nous avons pris beaucoup de contacts. Notamment grâce à la rencontre avec le directeur de l’école française de Sarajevo qui est aussi directeur du regroupement des écoles françaises des Balkans. Très enthousiaste, il nous a ouvert son réseau. Aujourd’hui, nous avons pleins de réponses de lycées ! Cette rencontre clé ne se serait pas faite si nous n’avions pas changé notre itinéraire, comme quoi l’adaptation a du bon : il ne faut jamais se décourager ! »

Cette rencontre a donné une véritable nouvelle dimension au projet puisqu’avec ce nouveau carnet d’adresses, nos 4 compères ont l’idée de pérenniser le projet en mettant en place un partenariat avec le réseau des écoles françaises des Balkans, qui s’étend de l’Italie à la Turquie. Ceci permettrait à de futures équipes estudiantines de faire le même parcours, chaque année, en améliorant le projet, et en renforçant les partenariats.

Aujourd’hui, même s’ils ont mis largement la main à la poche pour financer leur projet, ils bénéficient de divers soutiens matériels et financiers. Ainsi, ils sont soutenus par la Fondation Grenoble INP, la mairie de Lafox (Lot-et-Garonne) et les équipements Forclaz de Décathlon leur donnent du matériel pour le voyage. « Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux partenariats pour pouvoir sensibiliser un maximum d’écoles ou lycées. »


 
parcours MS4F

* Les membres du projet :
•    Mandy Rundstadler, Angéline Fournadet et Paul Asté, élèves à Grenoble INP – Ense³, UGA
•    Estelle Nuñez, étudiante à Toulouse INP - ENSAT

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