Grenoble INP Rubrique Entreprises 2022

La formation continue s'exporte

Après la Russie et le Turkménistan, le département Formation continue du groupe Grenoble INP poursuit son déploiement à l'international. Prochaines destinations : le Maroc et l'Asie.
A peine achevé le projet Tempus au Turkménistan, le département Formation Continue travaille déjà au suivant.

Carte du monde : la Formation continue au Maroc et en Asie

Première destination : le Maroc

Cette année, c'est le Maroc qui est ciblé, suite à une demande de ST Microelectronics qui souhaite trouver une solution au turnover de ses effectifs.
"Nous sommes allés sur place nous rendre compte de la situation, et sommes arrivés à la conclusion que le turnover est étroitement lié à la forte concurrence qui règne dans le pays" indique Didier Duvallet, responsable du département Formation continue.
En améliorant leurs compétences par des formations ciblées, nous devrions fidéliser les salariés de ST Microelectronics". Le département a obtenu un budget de 1,2 millions d'euros pour la période 2007-2012, afin de mettre en place une filière complète autour des métiers de la microélectronique. Réunissant plusieurs partenaires, parmi lesquels cinq universités marocaines ainsi que ST Microelectronics et quelques sous-traitants, ce projet devrait déboucher sur la création de six diplômes : 1 licence professionnelle, 2 diplômes d'ingénieur, 2 masters professionnels, et un master recherche. "Dans ce projet, nous nous occupons de tous les aspects administratifs, que ce soit le financier, l'organisationnel et la mise en place des formations."

Seconde destination : l'Asie
L'autre cible majeure de développement est l'Asie. En particulier le Vietnam, où le groupe Grenoble INP est déjà fortement implanté et où le département Formation continue avait participé l'an dernier au colloque InnoVietnam, mais aussi au Laos, en Thaïlande, au Cambodge et en Chine. Sur ces régions, la demande est souvent portée par les industriels, désireux de s'implanter dans ces pays en pleine expansion. Les domaines visés sont la microélectronique d'une part (ST Microelectronics), et les nouvelles technologies de l'énergie d'autre part (Total, British Petroleum...). Sous l'impulsion du conseil régional Rhône-Alpes et en partenariat avec le pôle Tenerrdis et le CEA, le groupe Grenoble INP s'est par exemple fixé comme objectif de développer une activité de valorisation, ainsi qu'une offre de formation initiale et continue dans ce domaine au Vietnam.
La Chine n'est pas en reste. Inspirés par le diplôme IMT, les industriels chinois entendent proposer des formations d'ingénieur en un an à leurs techniciens dans trois domaines : le génie industriel, la microélectronique et les énergies et le développement durables. "Le challenge est de taille, car il faut adapter nos méthodes d'enseignement à une culture et à des modes de fonctionnement très différents des nôtres." Un premier galop d'essai de trois premières sessions de formation d'une trentaine de personnes sera mise en place en novembre prochain. Le potentiel de formation dans ces trois thématiques en Chine est d'environ 2000 personnes par an, en partenariat avec les universités chinoises et devrait être atteint fin 2010.