Élaboré en partenariat public-privé avec le groupe GCC, le programme immobilier PILSI- EDD-BEeSy représente 21 000 m² de constructions pour un investissement de 54 millions d’euros.
Crédits photos : DHA Architectes La première pierre a été posée par Geneviève Fioraso, Secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, ce vendredi 14 novembre en présence de Daniel Brissaud, administrateur provisoire de la COMUE Université Grenoble Alpes et vice-président du CA de Grenoble INP, Brigitte Plateau, Administrateur général de Grenoble INP, Patrick Levy, président de l'Université Joseph Fourrier, Fabrice Vallée, directeur par intérim de l’Institut de physique du CNRS, Claus Habfast, Vice-président à la Recherche, à l’Enseignement supérieur, à l’Europe et aux Équipements communautaires à Grenoble Alpes-Métropole et Conseiller municipal à la Ville de Grenoble, Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes et Christian Miriot, directeur de développement de GCC.
Une première pierre emblématique d'une ère nouvelle pour l'Université Grenoble Alpes 
Au lendemain de la création de l'Université Grenoble Alpes et de la labellisation de la métropole grenobloise comme faisant partie de la FrenchTech, cette première pierre est emblématique du dynamisme, de l'ambition et de la collaboration de l'écosystème grenoblois !
Geneviève Fioraso en a profité pour souligner que
« l’ADN collectif grenoblois est à chaque fois gagnant, toujours tourné vers l'avenir et au bénéfice de tous." La Secrétaire d’Etat a également souligné le fait que
« le monde du numérique entraine une révolution culturelle, sociale et scientifique et PILSI a vocation à maintenir Grenoble au plus haut niveau de la recherche et de l'innovation dans ce secteur ».Jean-Jack Queyranne a, quant à lui, mis en avant sa
« conviction que c'est une ère nouvelle qui s'ouvre » et a rappelé
"que recherche et innovation sont des valeurs refuge, sources d'optimisme et de progrès pour affronter la crise".Daniel Brissaud a rappelé que
"Le projet PILSI s'inscrit pleinement dans la COMUE Université Grenoble Alpes et montre bien l'étendue des collaborations qui sont réunies ici pour la pose de cette première pierre et avec le soutien des collectivités territoriales et de l’état."Brigitte Plateau, pour sa part, a signifié son attachement au projet en tant que
«membre de la communauté informatique grenobloise.» avant de revenir sur le projet lui-même :
« PILSI, c’est l’émergence d’un site qui va réunir cette communauté scientifique au sein d’un bâtiment hébergeant les laboratoires LIG, LJK et Verimag, au contact immédiat des sites où sont dispensées des formations nourries par les sciences au coeur du numérique que sont l’informatique, les mathématiques appliquées l’automatique et le traitement du signal.
En tant que présidente d’un institut polytechnique, je veux insister sur l’inévitable entrelacement des problématiques traditionnelles des matériaux, de l’énergie de la mécanique…. et du numérique, sans oublier la relation essentielle avec le biologique, l’humain et le sociétal… J’oublie probablement certains mots clés, tant la problématique est holistique…
Pour cela, il est essentiel que nous soyons acteurs de cette révolution, d’abord en formant nos jeunes à maîtriser le « numérique » par l’utilisation certes, mais aussi par des compétences leur permettant d’être acteurs du numérique et donc acteurs de leur avenir. Que nous soyons acteurs par la promotion d’une recherche d’excellence en relation avec le monde socio-économique : PILSI « is the place to be »!
L’Ensimag accueille pour la quatrième fois la « start-up week-end » ce soir…. 54h pour devenir entrepreneur et lancer une entreprise innovante en équipe, cela démontre encore une fois le dynamisme de Grenoble. »
Une démarche collective, au cœur de la dynamique Université Grenoble AlpesÀ travers l’opération conduite par Université Grenoble Alpes, toute une communauté s’est mobilisée pour participer aux groupes de travail et élaborer le programme PILSI-EDD-BEeSy : équipes des services du patrimoine et des laboratoires communs de l’Université Joseph Fourier et de Grenoble INP, du service aménagement du campus, les services informatiques impactés par les projets de datacenters, les architectes-conseil du campus, etc. Au total, plus d’une centaine de personnes ont été mobilisées et ont apporté leur expertise au projet.
De manière plus générale, ce programme s’inscrit dans le projet d’investissements Grenoble Université de l’Innovation, porté collectivement dans le cadre de l’Opération Campus à Grenoble par les partenaires universitaires et scientifiques, avec le soutien des collectivités région Rhône-Alpes, Grenoble Alpes Métropole et Ville de Grenoble.
Projet PILSI, Pôle Innovation, Logiciel et Systèmes IntelligentsFort d’une communauté de 1900 chercheurs et 5000 étudiants en mathématiques et informatique, PILSI a pour ambition d'imposer Grenoble comme un pôle de recherche et de formation dans le domaine du logiciel, unique en Europe et au meilleur rang mondial.
En concentrant en un même lieu moyens et compétences, l’objectif du bâtiment Recherche du projet PILSI est d'amplifier les coopérations et synergies entre les laboratoires de recherche et les industries du domaine des technologies de l'information et de la communication d’une part et des micro et nanotechnologies d’autre part.
Par ses activités, le projet PILSI est au cœur d’enjeux scientifiques, techniques, mais aussi économiques, sociétaux et environnementaux, majeurs, relatifs à l’énergie, la santé, le transport, la société de l’information.
L'informatique touche désormais tous les domaines d'activité et la masse des données à traiter devient considérable : leur diversité, leur capture, leur stockage, leur traitement, leur recherche, leur partage, leur analyse et leur visualisation ne sont plus possibles avec les outils classiques de bases de données. Véritable défi technologique, le Big Data ouvre des perspectives qui concernent la connaissance, l’évaluation, l’analyse, la prospective, dans tous les domaines, de la météorologie, à la génomique, de l’économie au transport.
Parallèlement, la convergence technologique matériel/logiciel c’est-à-dire l’intégration des appareils, des services et des réseaux est aujourd’hui perçue comme incontournable. L’interopérabilité entre ces systèmes et l’intégration de tous les composants génèrent des problèmes très complexes. La recherche menée dans le cadre du projet PILSI est à même de relever ses défis technologiques.
