Grenoble INP Rubrique Institut 2022

Daniel Brissaud élu à la vice-présidence du CA de Grenoble INP

Réunis en séance plénière le jeudi 8 mars 2012, les membres du CA ont élu Daniel Brissaud VP du conseil avec 26 voix pour, 2 contre et 2 votes blancs. Daniel Brissaud a pris ses fonctions immédiatement, succédant à Nadine Guillemot.
Après une formation d'ingénieur Arts et Métiers, une agrégation en génie mécanique, Daniel Brissaud devient PRAG (professeur agrégé) à l'université Joseph Fourier, où il poursuit sa formation par un doctorat avant de devenir maître de conférences à l'IUFM. Il est ensuite recruté comme professeur de mécanique à Grenoble INP - Génie industriel en 1998, où il est le spécialiste des méthodes d'éco-conception de produits et des organisations industrielles.

Au fil des années, Daniel Brissaud enchaîne différentes fonctions : responsable de formations et de départements de formation, mais aussi directeur d'école doctorale, directeur-adjoint du laboratoire 3S, responsable d'une équipe de recherche de 45 personnes. Parallèlement, Daniel Brissaud a participé au montage, puis au pilotage d'un réseau d'excellence européen. Il s'est ensuite engagé dans la définition des politiques scientifiques et industrielles pour les systèmes de production du futur : au niveau de la région Rhône-Alpes, il a dirigé un cluster de recherche et est devenu membre du comité de pilotage de l'Institut Confluences. De 2007 à 2011, il est membre du conseil d'administration et de la commission des finances de Grenoble INP.

Pour Daniel Brissaud, « Grenoble INP est l'un des rares centres français de formation d'ingénieur qui peut se positionner en tant que l'un des leaders internationaux. La méthode que nous mettons en place et l'équipe que nous proposons devraient nous permettre d'atteindre cet objectif. »


Daniel Brissaud, quelles seront vos missions en tant que VP-CA ?

"Brigitte Plateau a tracé notre mission : développer un institut d'ingénierie, au service de la société et des entreprises, avec une forte identité et une grande autonomie, dans une Université de Grenoble fédérale et de rang mondial. Elle a énoncé nos deux grandes priorités pour ce mandat : l'international et le site grenoblois, qui marqueront chacune de nos actions dans nos missions de formation et de recherche et valorisation.

Pour ce qui me concerne, je serai d'abord vice-président en charge de la stratégie de l'établissement. Cette mission sera conduite en étroite collaboration avec l'administrateur général.

Notre politique de développement s'appuie sur de grands projets structurants pour l'établissement. Nous avons eu beaucoup de projets gagnants ces dernières années, il s'agit maintenant de les réussir, c'est-à-dire de transformer ces projets en des réalisations concrètes, exercice ô combien difficile. Je pense notamment à GreEnER, qui va rentrer dès cet été dans sa phase de réalisation, ainsi qu'à l'IRT Nanoélectronique en complément de MINATEC 2, où tout est à inventer maintenant que le cadre est défini et les financements acquis.

Quant à la politique de site, elle est sous-jacente dans tous nos projets. Nous mènerons une politique volontariste et pragmatique pour construire une Université de Grenoble, en partenariat avec chacun des 13 autres acteurs du site.Nous commencerons avec les dossiers inter-universitaires du PRES, du collège doctoral de site à conforter, la signature unique des publications et le pilotage commun de la recherche à mettre en place, la mise en valeur des plateformes technologiques, la mutualisation des services pour l'international et de l'accueil en général. Il y a aussi les grands projets de coopération territoriale comme GIANT. Les critères de développement durable et d'impacts territoriaux qui émergent en ce moment pour l'évaluation des établissements d'enseignement et de recherche sont d'abord des critères de site, avant de se décliner par établissement."