Alexandre Artaud se distingue doublement au concours international MT180

« La supraconductivité, c’est la voie de l’amour et de la paix ! »
Alexandre Artaud, doctorant à l’Université Grenoble Alpes et vainqueur de la finale française, a remporté ce 1er octobre, dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne, le 2ème prix de la finale internationale du concours « Ma thèse en 180 secondes »… et le Prix du Public !
La finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes » s’est jouée à guichets fermés, jeudi 1er octobre à Paris : les quelque 800 places du Grand Amphithéâtre de la Sorbonne avaient été prises d’assaut en quarante-huit heures. Sur la scène, seize doctorants, venus de huit pays, avaient chacun trois minutes chrono pour synthétiser et vulgariser leur sujet de thèse, avec pour seuls outils une diapositive et un micro.

Si elles se sont enchaînées avec une apparente facilité, les trois minutes de présentation leur ont demandé un sacré travail de préparation… Ainsi, Au-delà de la performance presque "théâtrale", ce concours permet aux doctorants participants de renforcer leurs compétences en vulgarisation et communication, afin d'établir de nouveaux liens avec la société, et d'augmenter la visibilité de leurs travaux. Conscient des enjeux multiples d’un tel exercice, le collège doctoral de l’Université Grenoble Alpes propose à ses doctorants de bénéficier d’une formation spécifique destinée à maitriser au mieux ces compétences.

« Utiliser des images, un vocabulaire simple et adopter les trucs des comédiens de théâtre comme la posture, la respiration ou le fait de ménager des silences pour mieux accrocher son public »
, décrit Alexandre Artaud. À ce petit jeu, le grand gagnant de la finale française et 2ème prix de la finale internationale, était indéniablement avantagé puisqu’il pratique le théâtre en amateur…

En comparant l’électron au thésard, tout au long d’une histoire d’amour de cent quatre-vingts secondes, le candidat grenoblois a déclenché une ovation. « La supraconductivité, c’est la voie de l’amour et de la paix ! », a-t-il clamé pour définir ce phénomène physique auquel il consacre son doctorat. Vainqueur de la finale française de « Ma thèse en 180 secondes » en juin, il a obtenu le deuxième prix du jury, présidé par le mathématicien Cédric Villani, ainsi que le prix du public.
 

Cette compétition internationale, organisée par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et la Conférence des présidents d’universités (CPU), en était à sa 4e édition, mais c’est la première fois qu’elle avait lieu en France. Quatre nouveaux pays participaient : le Cameroun, le Tunisie, le Sénégal et le Burkina Faso, avec une partie des sélections organisée par l’Agence universitaire de la francophonie. La Suisse devrait se joindre à l’événement l’an prochain.

 


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