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Grenoble : les transports doux gagnent du terrain

Jean-François BéteauL'organisation des déplacements est un élément vital pour la vie quotidienne et le développement économique d'une agglomération.
A Grenoble, qui fait figure de bon élève en la matière, la part modale de la voiture est de 48%, contre 60% en moyenne dans les grandes agglomérations françaises. Les résultats de l'Enquête Ménages Déplacements 2010 présentés par le SMTC le 13 juin 2013 montrent en outre l'amorce d'une véritable rupture dans la mobilité au sein de notre territoire avec un net recul de la voiture, dont l'usage a chuté de 18% dans l'agglomération entre 2002 et 2010 au bénéfice des transports en commun, mais également de l'usage des cycles et de la marche à pied.
Ces bons résultats sont en partie liés aux retombées positives des politiques de déplacements menées depuis plus de dix ans sur la région grenobloise (limitation de la voiture, promotion des modes alternatifs, politique tarifaire...) auxquelles Grenoble INP s'est très tôt associé.
Malgré les bons résultats de l'enquête du SMTC, Grenoble INP ambitionne de réduire encore la part d'autosolisme chez ses personnels, c'est-à-dire le taux de personnes prenant leur voiture seules, en le faisant passer à moins de 25% d'ici 2016. La résistance au changement étant le facteur le plus limitant, nous devons surtout faire évoluer les mentalités. A titre d'exemple, la notion de déplacement doit être aujourd'hui multimodale, à la fois par l'utilisation de plusieurs modes lors d'un seul trajet, mais aussi en laissant à chacun la possibilité de changer de mode d'un jour à l'autre en fonction de ses contraintes propres. De 2007, avec la mise en place d'un plan de déplacement des entreprises (PDE), jusqu'à sa participation au projet d'écoCité en 2013, Grenoble INP a mis en place de nombreuses actions pour atteindre cet objectif.

Jean-François Béteau, vice-président développement durable de Grenoble INP

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