Grenoble INP Rubrique Recherche 2022

Climat : il faut agir !

Alors que la France s'apprête à accueillir la conférence des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21) en décembre, Grenoble INP contribue à étudier l'impact régional des changements climatiques sur la ressource en eau et à favoriser la transition énergétique au travers de ses enseignements et des recherches menées dans les laboratoires co-pilotés.






En décembre prochain, les représentants de 195 nations négocieront pour s’engager, ensemble, dans une stratégie limitant l’élévation globale de la température à 2°C. Il y a urgence, car sur le terrain, le changement climatique est une réalité. L’augmentation de la température globale se traduit déjà par une intensification du cycle de l’eau. Plus l'atmosphère se réchauffe, plus elle est capable de stocker et de transporter l'humidité, explique Sandrine Anquetin, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d'étude des transferts en hydrologie et environnement (LTHE). L'intensification du cycle de l'eau est scientifiquement avérée à l'échelle globale. Il convient désormais de comprendre et d'anticiper sa déclinaison à l'échelle régionale.

Markobe - Fotolia Des effets contrastés
Les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets partout sur la planète. Ainsi, tandis que les scientifiques prévoient une augmentation des précipitations dans certaines régions, ils annoncent aussi un accroissement de l'aridité dans d’autres déjà asséchées. Des périodes de sécheresse plus intenses et plus longues vont survenir, impactant le débit des rivières, le stockage de l'eau dans les sols ou dans la végétation, indique Nicolas Gratiot, de l’Institut de Recherche pour le Développement, chercheur au LTHE et intervenant dans le MOOC Grenoble INP "Des rivières et des Hommes". Cela posera le problème de l'approvisionnement en eau douce, une ressource vitale pour l'homme, pour l'agriculture, pour la production d'énergie…. La fonte inexorable des glaciers, étudiée au LGGE, qui peut être suivie par exemple avec des outils d’imagerie radar développés au GIPSA-lab, constitue un témoin supplémentaire du réchauffement et contribue à l’appauvrissement des ressources en eau douce.


 

Contact


Recueil d'articles