Grenoble INP Rubrique Recherche 2022

Une avance à préserver

Il y a deux ans et demi, le Post Master intitulé "Bioraffinerie : bioénergie, bioproduits & biomatériaux" ouvrait ses portes à Grenoble INP - Pagora, qui faisait alors figure de pionnière dans le domaine. Forte de l'expertise scientifique issue de la recherche innovante du LGP2 en matière de chimie verte et de ses liens forts avec l'industrie, l’école propose cette formation en anglais couvrant l'intégralité de la chaîne, partant  de la bioraffinerie (fractionnement de la biomasse) à la production de bioénergie, de bioproduits et de biomatériaux.

L'essor de la chimie "verte"
Depuis, ce que l’on appelle aussi la chimie biosourcée n’a cessé de se développer à travers le monde. En témoignent notamment la création du Carnot Polynat et du pôle de compétitivité Xylofutur en 2011, ou encore le Labex Tec21 début 2013, lequel intègre une thématique bioraffinerie. En juillet 2013, la Commission européenne a par ailleurs donné son feu vert au lancement d’un Partenariat Public Privé (PPP) sur les Industries Biosourcées (BIC). Doté de 3,8 milliards d’euros de budget, ce PPP vise à contribuer à une réindustrialisation de l’Europe dans le domaine de l’économie biosourcée et regroupe déjà une cinquantaine de centres de recherche européens. Côté formation, les choses évoluent rapidement. Ainsi, Agro Paris Tech a récemment ouvert une filière spécialisée dans la bioraffinerie et l’école de Chimie de Toulouse suit le mouvement. A Grenoble INP, nous devons étoffer notre offre de formation dans ce secteur pour conserver l’avance que nous avions il y a deux ans. A cet égard, nous recevons ce mois-ci une délégation d’enseignants-chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières (Canada), pour discuter d’un projet de formation commune en bioraffinerie.


Christine Chirat, maître de conférences à Grenoble INP - Pagora, et chercheuse au LGP2



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