Remise des diplômes à la 1ère promotion d’ingénieurs de l’Institut Franco-Chinois de l’Energie Nucléaire à Zhuhai (Chine)

La première remise des diplômes de l’Institut Franco-Chinois de l’Energie Nucléaire (IFCEN) implanté sur le campus de Zhuhai (province de Canton) de l’Université Sun Yat-Sen s’est déroulée le 20 juin en présence des partenaires académiques et industriels, et de son excellence l’ambassadeur de France en Chine, pour 72 ingénieurs en génie nucléaire.
L’IFCEN est l’un des cinq instituts franco-chinois d’ingénierie. Il rassemble des partenaires académiques chinois (l’Université Sun Yat-Sen dont l’IFCEN est une composante) et français (Grenoble INP, Mines Nantes, Chimie ParisTech, Chimie Montpellier et l’INSTN), un organisme de recherche (le CEA) ainsi que des partenaires industriels : la CGN (China General Nuclear Power Corporation), EDF, EDF-Institut de France-science et enseignement, AREVA et le Bureau Veritas. Fondé en décembre 2009, l’IFCEN a été créé en septembre 2010. Les accords de coopération en matière de recherche ont été signés en juin et septembre 2014.

72 ingénieurs en génie nucléaire


Une centaine d’étudiants sont recrutés chaque année, pour une formation d’une durée de 6 ans (4 ans de bachelor suivis de 2 ans de master). Les enseignements sont dispensés en français, en anglais et en chinois, sur le modèle des classes préparatoires et des écoles d’ingénieur françaises, afin de former des ingénieurs en génie nucléaire en relation avec le monde de l’entreprise, et avec une forte composante multi-culturelle. L’IFCEN est accrédité pour 6 ans par la CTI depuis novembre 2015.
 

Le 7ème conseil d’administration de l’IFCEN, qui s’est tenu le 20 juin a souligné la grande qualité du partenariat et les très belles avancées réalisées ont été saluées par tous les participants.
Les 72 premiers ingénieurs en génie nucléaire ont été diplômés ce 20 juin par l’IFCEN en présence de l’ambassadeur de France en Chine, M. Gourdault-Montagne, et du président de la CGN, M. HE Yu. Compte tenu des besoins considérables de la filière nucléaire en chine, tous les étudiants avaient trouvé un employeur en amont de leur diplomation, la plupart plus d’un an avant. La majorité d’entre eux a été recrutée par la CGN, EDF et AREVA. Une dizaine de diplômés vont poursuivre leurs études par une thèse de doctorat en France.


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