Première séance du Séminaire Grenoblois d’Histoire de l’informatique et du numérique 2015-2016.

Alain Guyot, ancien professeur de Grenoble INP - Ensimag et chargé de la collection informatique d’ACONIT, en 2014 nous a parlé des « calculatrices mécaniques » et de leur architecture. Il nous présente jeudi 22 octobre,

Dans les années 50-70, les « composants électroniques » des ordinateurs n’exécutent que des opérations très élémentaires : des transferts de mémoires à travers des bus.... Il y a donc un "fossé sémantique" entre ce que comprend la machine et ce que le programmeur veut qu’elle fasse, on voudrait qu’elle comprenne des phrases, elle n’entend que des syllabes !
La "microprogrammation" a été une technique assez efficace pour combler ce fossé, alors que les compilateurs et outils de développement logiciels ne sont pas encore très puissants.
Conçue entre 1950-1960 pour créer des modules – programmes enregistrés en mémoire de fonctions complexes, capables d’effectuer de manière standardisée des suites d’opérations nécessaires au système. Elle devient la technique de base pour concevoir des architectures « programmées » plus puissantes, reproductibles évolutives et plus sûres.
La "microprogrammation" a régné presque partout du début ’60 à la fin 80’. Elle fut détrônée par des techniques bien plus efficaces mais aussi bien plus coûteuses.
Son histoire est donc celle de l’architecture de nos ordinateurs de 1960 à 1980...
 

Ce séminaire est diffusé en version virtuelle simultanée : http://mi2s.imag.fr/pm/direct et sera disponible en podcast, sur notre site et celui de la MI2S-UJF
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Ce séminaire est ouvert à tou(te)s.
Entrée libre, pré- inscription souhaitée, participation libre aux frais.