Isabelle Guillaume, nouvelle présidente du CA de Grenoble INP

Vice-présidente des projets stratégiques à Schneider Electric depuis fin 2019, Isabelle Guillaume a été élue présidente du conseil d’administration de Grenoble INP le 13 février 2020. Elle succède ainsi à Patrick Duréault.
Ingénieure diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Bretagne, Isabelle Guillaume est également titulaire d’un master d’administration des entreprises obtenu à Grenoble IAE. Elle a fait l’essentiel de sa carrière chez Schneider Electric, où elle a assuré des fonctions de management d’activités internationales dans les domaines des opérations, du marketing, de l’innovation et de la stratégie. Elle a ainsi occupé des postes de direction de projets, de stratégie (Vice-Présidente Stratégie et Communication de Schneider Electric France), de marketing (Vice-Présidente marketing de l’activité onduleurs triphasés) et de management général (Directrice de l’activité Contrôle-commande du bâtiment).

Elle a également une grande expérience dans les domaines des technologiques et des startups. En 2000, elle créé Easyplug, une startup technologique sur les courants porteurs, joint-venture entre Schneider Electric et Thomson Multimedia, dont elle devient directrice générale. En 2013, elle est nommée déléguée générale de Minalogic, le pôle de compétitivité des technologies du numérique en Auvergne-Rhône-Alpes. Minalogic rassemble plus de 450 membres (startups & PMEs, grands groupes, laboratoires de recherche, universités, banques et investisseurs), anime l’écosystème d’innovation numérique, favorise l’innovation collaborative et le développement de ses membres. En 2017, Isabelle Guillaume est élue pour un an Présidente de l’alliance Silicon Europe regroupant 12 clusters européens des technologies du numérique (2500 membres).

De retour chez Schneider Electric fin 2019, elle est nommée vice-présidente projets stratégiques. Dans ce rôle, elle pilote des initiatives contribuant à un monde plus électrique et plus décarboné.
 

Qu’est ce qui motive une femme aussi occupée que vous à accepter cette mission supplémentaire ?


«J’ai accepté cette mission pour plusieurs raisons. D’abord parce que le positionnement exceptionnel de Grenoble INP est de nature à générer de nombreuses opportunités. J’accède à ce poste de présidente du CA à un moment où il y a beaucoup de choses à faire pour continuer à amplifier le rayonnement de l’établissement. Ce qui me frappe, c’est avant tout que les domaines technologiques de Grenoble INP sont liés à un certain nombre de défis majeurs actuels : la transition énergétique, l’usine du futur, ou encore la transition numérique.
Ensuite, avec ses désormais 9000 étudiants, le tout nouvel institut d’Ingénierie et de Management devient le premier établissement de type école d’ingénieurs en France. Avec son intégration dans la nouvelle UGA, pionnière parmi les universités françaises de ce type de regroupement, cet effectif lui confère la taille critique nécessaire pour commencer à raisonner au niveau mondial et espérer des retombées non négligeables en termes de rayonnement international. Enfin, l’intégration innovante et ambitieuse de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) au sein de l’établissement lui donne un statut assez unique, propice à la mise en place de fertilisations croisées qui restent à imaginer.

Les premières discussions me laissent entendre que les autres membres du CA sont sur la même longueur d’onde que moi, et que nous allons prochainement nous atteler à définir une stratégie pour tirer parti de ces atouts afin d’assoir le rayonnement national et international de Grenoble INP.

A tous ces éléments objectifs s’ajoutent des éléments de motivation personnelle. Après avoir assuré la fonction de directrice générale du pôle de compétitivité Minalogic pendant 6 ans durant lesquels je me suis mise au service de l’écosystème d’innovation grenoblois, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de me remettre au service de cette belle communauté. Quand on m’a proposé cette nouvelle fonction, je n’ai pas hésité une seconde ! Mon parcours au sein de Schneider Electric, où j’ai occupé plus de 15 postes, m’a fait travailler sur des thématiques en lien avec l’énergie et le numérique et acquérir des compétences et une expérience qui me seront utiles dans mes nouvelles fonctions pour saisir toutes ces opportunités.
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