Grenoble INP Rubrique Institut 2022

Devenir enseignant chercheur à Grenoble INP : témoignages

L'année dernière, 18 postes d’enseignants-chercheurs (maîtres de conférences et professeurs) étaient ouverts à Grenoble INP. Nous avons rencontré trois lauréats qui nous présentent leur parcours professionnels et leurs motivations pour intégrer l’établissement.

Lorena Anghel poursuit sa carrière à Grenoble INP

Dès sa thèse, Lorena Anghel sait qu'elle fera une carrière d'enseignant-chercheur. A la fin de son école d'ingénieur en microélectronique à Bucarest, elle est sélectionnée pour faire son projet de fin d'études en France. Elle intègre alors le laboratoire IMEP de Grenoble INP, avant de poursuivre par une thèse au laboratoire TIMA. « J'ai eu la chance d'avoir un sujet porteur et d'être encadrée par des chercheurs très compétents et internationalement reconnus, admet-elle. Ma thèse sur la sensibilité des circuits embarqués face aux agressions extérieures a contribué à la naissance d'une start-up, IROC Technologies, et a fait l'objet de plusieurs communications dans des conférences très prestigieuses du domaine de la conception et test des circuits embarqués. »
En 2001, elle réussit le concours de maître de conférences à Grenoble INP. En choisissant de passer professeur dans le même établissement neuf ans plus tard, Lorena Anghel s'assure la possibilité de poursuivre les projets de recherche qu'elle a engagés, de s'investir dans l'organisation de la conférence DATE (Design Automation and Test in Europe) qui se tiendra à Grenoble en mars 2011, et de tenir ses engagements à l'école Phelma en tant que responsable de la filière SEI (Systèmes électroniques intégrés).

Marie-Cécile Alvarez, la passion de l'enseignement
Marie-Cécile Alvarez a toujours voulu enseigner. « Mais devenir professeur dans le secondaire ne m'intéressait pas, car les enseignements y évoluent peu, explique-t-elle. Aussi me suis-je tournée vers une école d'ingénieur dans l'espoir de devenir enseignant-chercheur. »
Après sa prépa, elle intègre Grenoble INP - Ense3 et embraye sur une thèse au laboratoire G2Elab. Objectif : concevoir de nouvelles architectures de réseaux de distribution électrique, dans le but de favoriser l'insertion des productions décentralisées d'énergie. Quelques mois de post doctorat chez Schneider Electric lui permettent de compléter sa formation, et de présenter le concours de maître de conférences à Grenoble INP avec succès. Depuis la rentrée 2010, elle enseigne à l'Ense3, et met en place des travaux de recherche sur les Smartgrid, dans la continuité de ceux engagés durant ses études.

Retour aux sources pour Jean-Sébastien Franco
Reconstruire des objets en mouvement, en 3D et en temps réel, c'est la spécialité de Jean-Sébastien Franco. Ce diplômé de Grenoble INP - Ensimag en 2001 vient d'être recruté dans son école d'origine comme maître de conférence rattaché au pôle Vision de l'INRIA. « C'est mon directeur de thèse qui m'a parlé de l'ouverture de ce poste correspondant pile à mes compétences, raconte le scientifique. L'intérêt du projet qu'il me proposait, lequel concerne l'acquisition de formes en mouvement grâce à des caméras, et le prestige de l'école m'ont convaincu de postuler. »
C'est ainsi que le jeune chercheur quittera fin septembre l'université de Bordeaux I, où il a exercé pendant trois ans dans l'équipe IPARLA (Visualisation et manipulation de données complexes sur terminaux mobiles communicants). Auparavant, il avait effectué une thèse à Grenoble, dont les résultats ont donné naissance à une start-up : 4D View Solutions, spécialisée dans les systèmes de capture vidéo.

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