Vice-président étudiants

Léa El Haïk, nouvelle vice-présidente étudiante de Grenoble INP

Matthieu Saulgeot, qui a assuré la fonction de VPE durant deux mandats en tandem avec Emmanuelle Gourieux, a passé la main à Léa El Haïk, étudiante en deuxième année à l’Ensimag. Aujourd’hui en 3A à Génie industriel, Matthieu poursuit en tant que VPE adjoint auprès de la nouvelle élue, qui devient la première fille VPE de Grenoble INP.

Matthieu, vous avez décidé de poursuivre votre mandat encore une année en tant que VPE adjoint. Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?


M. S ?. :
J’ai souhaité accompagner Léa quelques temps pour l’aider à s’approprier les dossiers en cours, et assurer une transition fluide dans un contexte complexe de regroupement d’établissements d’enseignement supérieur. Avec la ComUE, nous avons beaucoup travaillé, entre autres, sur le statut d’étudiant artiste ou encore le déploiement de la carte multiservices. Nous avons également travaillé à des projets plus internes comme le renforcement de la cohésion des étudiants de Grenoble INP, au-delà des écoles avec par exemple la création des noms de promotion.


Léa, vous avez été élue VPE de Grenoble INP. Quelle est votre motivation à occuper cette fonction ?


L. E. H. :
J'ai été élue au CEVU il y a deux ans. Je dois dire que c'est une expérience très enrichissante, en prise directe avec les étudiants et les associations de Grenoble qui m'a vraiment donné envie de m'impliquer davantage.
Pour moi la fonction de VPE est une manière de découvrir les dessous administratifs des écoles et de la construction de la vie étudiante. En tant que représentants du collège des étudiants au Conseil d’Administration et au CEVU, nous participons aux discussions et aux processus de décision, et cela est très intéressant. On a l’occasion de faire entendre notre voix et de jouer un rôle dans les différentes décisions.


Quels sont les chantiers auxquels vous allez devoir vous attaquer ?


L. E. H.
: Une de mes priorités est de poursuivre le travail initié par mes prédécesseurs. Notamment sur le dossier Escape, ce nouvel espace de vie étudiante situé sur la presqu’île scientifique, et dont la construction a été réalisée dans le cadre de l’IDEX. Encore peu exploité, cet espace doit être porté à la connaissance des associations étudiantes pour que des événements y soient organisés et le faire vivre. Parallèlement, il s’agit de définir les modalités de gestion de ce lieu de vie étudiante : un groupe de travail se met en place pour réfléchir à la question et préparer l’organisation d’événements pour y attirer les étudiants et le faire connaître.
Un autre projet qui me tient à cœur est la promotion du développement durable, que je souhaite vraiment intégrer à la vie de tous les étudiants de Grenoble INP. Nous allons mettre des actions en place pour aller dans cette direction.


Que pensez-vous que cette expérience peut vous apporter ?


M. -S. et L. E. H.
: En tant que VPE, nous devons relever des défis au quotidien : faire une présentation orale devant les instances de l’établissement, diriger une réunion, organiser des évènements, etc. Assister à des commissions telles que le Conseil d’Administration, par exemple, est très formateur. Globalement, cela apporte beaucoup au niveau des relations humaines, cela nous apprend à nous comporter d’une manière professionnelle. C’est une première confrontation pour nous, qui ne peut qu’être utile pour la suite, cela nous fait grandir et prendre de l’assurance. Nous devons également gérer notre planning pour suivre notre formation et en parallèle assurer cet engagement de représentation !


Savez-vous Léa que vous êtes la première fille VPE de Grenoble INP ?


L. E. H. :
Oui, et je dois dire que cela m’étonne. Car même si les filles sont encore malheureusement minoritaires dans les écoles, elles sont plus actives que les garçons dans les associations et dans les cercles où l’on observe une quasi parité !