Continuer le sport à haut niveau en faisant des grandes études c’est possible !

En 1ère année à Grenoble INP – Ense³, Baptiste Lorier est également sportif de haut niveau en ski de fond. La Fondation Grenoble INP lui apporte son soutien pour ce double challenge qu'il a relevé haut la main, puisque cet hiver il a fini 3ème de la classique de la Transjurassienne. Portrait d’un sportif fier de porter les valeurs et l’engagement de la Fondation.
Bonjour, peux-tu te présenter ?

Originaire de Villard de Lans, j’ai suivi ma scolarité sur 4 ans au lycée en section sportive de ski nordique ; j’y ai rejoint le pôle espoir régional. Le BAC en poche, j’ai souhaité poursuivre mes études pour devenir ingénieur et continuer le ski en Haut Niveau. J’ai alors intégré la Prépa des INP de Grenoble qui a mis en place une scolarité adaptée à la pratique d'un sport de haut niveau. Actuellement, je suis en 1ère année à Grenoble INP – Ense³, toujours avec un statut de sportif de haut niveau en ski de fond et, depuis cette année, je bénéficie du soutien de la Fondation Grenoble INP.


Justement peux-tu nous parler des actions de la Fondation ? Que t’apporte ce soutien ?

La Fondation Grenoble INP m’a alloué une bourse qui va me permettre d’acheter du meilleur matériel, ce qui aura certainement un impact direct sur mes performances. Je vais également pouvoir m’acheter un VTT pour optimiser mon entrainement estival en variant les moyens d’entraînement. Ainsi, j’espère gagner en endurance !

Etre soutenu par la Fondation est très important pour moi car je m’identifie dans les valeurs qu’elle porte comme le partage, la solidarité, le respect, etc.

Je suis fier d’être un de ses ambassadeurs et d’œuvrer, au travers de mes performances sportives, à faire connaître ses actions auprès de mes sponsors, mon réseau et les aider à nouer de nouveaux partenariats. 


En parlant de tes ambitions, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton palmarès et tes objectifs ?

Depuis deux saisons, je me suis spécialisé dans la course longue distance (entre 30 et 60 km) où l’on travaille surtout l’endurance. C’est un sport où la maturité, « l’âge d’or », se situe vers 28 ans. Aujourd’hui j’ai 22 ans, je débute dans cette discipline et cela me plaît.

L’année dernière, j’ai fait quelques courses internationales comme la Sgambeda (Italie). Elles m’apportent beaucoup d’expérience et j’espère ainsi progresser pour me rapprocher des meilleurs. J’ai d’autre part réalisé quelques podiums comme celui du marathon international de Bessans en classique.

Cette année, j’ai terminé 3ème de la Transjurassienne classique en catégorie Senior. J’ai ainsi rempli mon plus gros objectif de la saison, et j’en profite pour remercier le super travail d’équipe de la
Team Grenoble Isère Nordique !

J’ai également réussi à prendre la 18ème place du Tartu Maraton en Estonie où il y avait près de 4000 participants. Vivement l’année prochaine !

Comment parviens-tu à concilier toutes ces compétitions et ces entrainements avec les exigences de tes études d’ingénieur ?

J’ai le statut de sportif de haut niveau depuis le lycée. Comme j’ai fait le lycée en 4 ans et la Prépa des INP en 3, j’ai décidé de faire mon école d’ingénieur sur 3 ans. Cependant, toujours grâce au statut de sportif de haut niveau, j’ai bénéficié d’un aménagement de cursus et j’ai pu remplacer une UE par des crédits en sport. J’ai aussi la possibilité de récupérer certains cours lorsque je me déplace pour des compétitions. Dans l’ensemble, il y a une grande entraide, que ce soit avec les autres élèves ou de la part des professeurs, tout le monde est super compréhensif !

Au niveau des études, j’aimerais, à la fin de l’année, suivre la filière Hydraulique Ouvrages et Environnement à Grenoble INP – Ense³. Passionné par les grands ouvrages hydrauliques, j’envisage même de faire un double diplôme avec l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble !


Si tu avais un message à faire passer ?


Je dirais à tous les élèves qui sont en sport étude ou ski étude qu’il est possible de continuer le sport à haut niveau tout en faisant de grandes études. Plein de monde me soutient et c’est grâce à des organismes comme la Fondation Grenoble INP que l’on arrive à faire les deux. C’est tout simplement génial de pouvoir continuer à rêver de podiums tout en étant soutenu à la fois par l’école, les enseignants et la Fondation.

Je dirais aussi que lorsque l’on veut, on peut. Cela demande beaucoup de travail mais il faut s’en donner les moyens, surtout ne pas se décourager et y aller !




 
Bonne chance pour la suite !